Trouble de la cataracte
La cataracte est la première cause de cécité dans le monde (48% des cas de cécité). En France, elle touche plus de 20% de la population après 65 ans, et près de deux personnes sur trois présentent une cataracte après 85 ans.
Traitement de la cataracte
Il s’agit de l’intervention chirurgicale la plus fréquente au monde. En France, on compte près de 800 000 opérations chaque année. Il n’y a aucune limite d’âge à ce traitement.
Lorsque le traitement chirurgical est nécessaire, il faut déterminer le type de cristallin artificiel qui pourra être utilisé pour remplacer le cristallin opacifié. Pour cela, l’ophtalmologiste mesure la kératométrie (rayon de la courbure de la cornée) et la longueur de l'axe de l'oeil à l'aide d'un biomètre.
Le chirurgien pratique une incision de la cornée sur environ deux millimètres, puis introduit une petite sonde à ultrasons qui désagrège le cristallin opacifié. L’enveloppe qui entoure le cristallin (sac cristallin) est préservée, elle recevra l’implant intraoculaire (lentille artificielle) remplaçant le cristallin détérioré.
L’intervention est pratiquée en ambulatoire sous anesthésie locale (utilisation de collyres anesthésiants ou injection d’anesthésiant au coin de l’œil). Un calmant peut être donné avant l’intervention pour éviter une éventuelle douleur au moment de l’anesthésie et pour réduire l’anxiété du patient. Cette opération rapide, sûre et efficace, dure entre 15 et 30 min.
Dans la majorité des cas (plus de 90 % des patients), la récupération visuelle est rapide et excellente dès le lendemain de l’intervention.
Chez certaines personnes, il faut attendre quelques jours avant que le résultat ne soit tout à fait manifeste. Toutefois, dans le cas de pathologies oculaires préexistantes (dégénérescence maculaire liée à l’âge ou glaucome), les résultats obtenus peuvent être inférieurs à ceux attendus.
Le suivi de l’intervention se fait par un premier contrôle des yeux dès le lendemain, suivi d’autres contrôles plus tardifs permettant de vérifier qu’il n’y a pas de complications post-opératoires. Ces complications (cicatrice insuffisamment étanche, une perception de mouches volantes, une sensibilité accrue à la lumière, etc.) sont peu fréquentes, mais dans de très rares cas, elles peuvent être sévères (décollement de la rétine, infection intraoculaire ou hémorragies).
Les patients peuvent reprendre leurs activités habituelles dès le lendemain de l’intervention tout en évitant de frotter ou de heurter l’œil opéré et en excluant la natation et toutes activités physiques intenses ou efforts violents deux à trois semaines suivant l’intervention.
Une coque oculaire protectrice est délivrée pour la première nuit. Un traitement par collyres antibiotiques et anti-inflammatoires est prescrit pendant 1 à 2 mois.
Dans le cas où l’acuité visuelle du patient n’est pas optimale et nécessite le port de lunettes pour lire ou pour voir de loin, la conduite automobile sera alors déconseillée pendant la période d’adaptation des verres correcteurs.
Un arrêt de travail peut être délivré par l’ophtalmologiste d’une durée variable suivant l’activité professionnelle du patient, l’existence ou non d’autres lésions oculaires et de la présence ou non de complications post-opératoires.
Le suivi de l’intervention se fait par un premier contrôle des yeux dès le lendemain, suivi d’autres contrôles plus tardifs permettant de vérifier qu’il n’y a pas de complications post-opératoires. Ces complications (cicatrice insuffisamment étanche, une perception de mouches volantes, une sensibilité accrue à la lumière, etc.) sont peu fréquentes, mais dans de très rares cas, elles peuvent être sévères (décollement de la rétine, infection intraoculaire ou hémorragies).
Les patients peuvent reprendre leurs activités habituelles dès le lendemain de l’intervention tout en évitant de frotter ou de heurter l’œil opéré et en excluant la natation et toutes activités physiques intenses ou efforts violents deux à trois semaines suivant l’intervention.
A la demande du patient, une coque oculaire protectrice à porter la nuit peut être délivrée. Un traitement par collyres antibiotiques et anti-inflammatoires est prescrit pendant 1 à 2 mois. Dans le cas où l’acuité visuelle du patient n’est pas optimale et nécessite le port de lunettes pour lire ou pour voir de loin, la conduite automobile sera alors déconseillée pendant la période d’adaptation des verres correcteurs.
Un arrêt de travail peut être délivré par l’ophtalmologiste d’une durée variable suivant l’activité professionnelle du patient, l’existence ou non d’autres lésions oculaires et de la présence ou non de complications post-opératoires.
L’implant intraoculaire est une lentille optique remplaçant le cristallin naturel qui a été extrait pendant l’intervention de la cataracte. C’est un implant composé d’un matériau bio compatible qui ne vieillit pas dans le temps.
Le choix de cet implant est défini par le chirurgien et le patient avant l’intervention.
Les implants monofocaux standards
Ce sont les implants les plus utilisés. Ils permettent généralement de corriger la vision de loin. Une correction par lunettes permet de corriger la vision de près.
Les implants multifocaux
Il est possible chez certains patients d’utiliser des implants multifocaux qui permettent de corriger la vision de loin ainsi que la vision de près.