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Trouble de la cataracte

 La cataracte est la première cause de cécité dans le monde (48% des cas de cécité). En France, elle touche plus de 20% de la population après 65 ans, et près de deux personnes sur trois présentent une cataracte après 85 ans.

Définition

La cataracte, maladie très fréquente affectant l’œil et principalement due au vieillissement, est une opacification partielle ou totale du cristallin dont la progression est lente. Elle entraine une baisse progressive de la vision (vision floue) pouvant aller jusqu’à la cécité totale.
Le cristallin est une « lentille naturelle » transparente située à l’arrière de l’iris permettant la focalisation des rayons lumineux au centre de la rétine. Son opacification est un processus inéluctable avec l’âge. La protéine qui le compose se modifie avec le temps avec une accumulation de facteurs oxydants. Ce processus conduit à diminuer la vision en limitant le passage de la lumière et induit une sensibilité à la lumière vive (éblouissement).
La cataracte peut apparaître dans un seul œil mais touche en général les deux yeux de façon similaire. La gêne visuelle occasionnée varie selon la zone d’opacification et son intensité et amène à envisager un traitement chirurgical.
La cataracte est majoritairement liée à l’âge. En effet, elle apparaît le plus souvent après 55 ans mais peut toutefois se déclarer plus précocement chez l’enfant, il s’agit alors d’une cataracte congénitale.
La cataracte liée à l’âge est la première cause de cécité dans le monde (48 %), soit 18 millions de personnes. Elle est en constante augmentation du fait de l’allongement de l’espérance de vie des populations. En France, elle touche plus de 20 % de la population à partir de 65 ans et près de deux personnes sur trois présentent une cataracte après 85 ans.

Causes de la cataracte

La cataracte est principalement induite par le vieillissement mais pas seulement, elle peut également faire suite à :

  • Un traumatisme oculaire (contusion ou plaie perforante de l’œil) ;
  • une pathologie oculaire (forte myopie, rétinopathies pigmentaires, chirurgie oculaire…) ;
  • Un traitement médicamenteux (corticoïdes sur une longue durée ou une radiothérapie orbitaire) ;
  • Diabète ;
  • Hypertension artérielle ;
  • Obésité.

D’autre part, certains facteurs favorisent l’apparition précoce de la cataracte :

  • Le tabagisme;
  • Une consommation importante d’alcool;
  • Une exposition aux ultraviolets sans lunettes de protection.

Dans le cas d’un vieillissement naturel du cristallin, l’apparition de la cataracte est imprévisible et aucune prévention n’est possible, excepté le port de lunettes de protection visant à limiter l’exposition excessive à la lumière solaire.

Le savez-vous ?
La cataracte congénitale, ou cataracte du nouveau-né, concerne 0,03 % des naissances. Ses causes sont diverses :

  • Dans 25 % des cas, elle est liée à un événement pendant la grossesse (infection par la rubéole, agent toxique…) ;
  • Dans 25 % des cas, elle est héréditaire ;
  • Dans 50 % des cas, la cause est inconnue.

Symptômes de la cataracte

Le symptôme principal de la cataracte est une diminution progressive, sur plusieurs années, de la vision. Seules les causes traumatiques peuvent mener à l’apparition brutale des symptômes associés à la cataracte.L’opacification progressive du cristallin conduit à divers symptômes variables d’une personne à une autre :

une vision floue ou voilée (symptômes les plus courants de la cataracte due à l’âge) ;
parfois des petites taches (mouches) ou des points dans le champ de vision ;

une diminution de l’acuité visuelle, capacité à discerner un petit objet situé à longue distance (une sensation que le port des lunettes n’est plus efficace) ;

  • Un éblouissement à la lumière vive ;
  • Une mauvaise perception des contrastes ;
  • Des difficultés à distinguer les reliefs et les couleurs ;
  • Une gêne pour lire ou pour regarder la télévision.

Plus rarement :

  • La formation d’un halo perçu autour des lumières vives (phares de voitures ou lampadaires) ;
  • Une diplopie (vue double).

Diagnostic de la cataracte

Dans un premier temps, l’ophtalmologiste interroge le patient afin de déterminer les facteurs de risques pouvant être à l’origine d’une cataracte tels que l’âge, la profession exercée, un traitement, une maladie (diabète), des antécédents oculaires, un tabagisme.

Le diagnostic de la cataracte repose ensuite sur la mesure de l’acuité visuelle et l’évaluation de la gêne ressentie par le patient. Dans le cas où le déficit de l’acuité visuelle est avéré, un examen à l’aide d’un ophtalmoscope est réalisé afin d’estimer l’opacification du cristallin (localisation et intensité).

Une fois le diagnostic de cataracte fait, l’ophtalmologiste surveille son évolution afin de décider de la nécessité d’une intervention chirurgicale, en prenant en compte la gêne visuelle du patient.

Traitement de la cataracte

La chirurgie de la cataracte

Il s’agit de l’intervention chirurgicale la plus fréquente au monde. En France, on compte près de 800 000 opérations chaque année. Il n’y a aucune limite d’âge à ce traitement.

Lorsque le traitement chirurgical est nécessaire, il faut déterminer le type de cristallin artificiel qui pourra être utilisé pour remplacer le cristallin opacifié. Pour cela, l’ophtalmologiste mesure la kératométrie (rayon de la courbure de la cornée) et la longueur de l'axe de l'oeil à l'aide d'un biomètre. 

Le chirurgien pratique une incision de la cornée sur environ deux millimètres, puis introduit une petite sonde à ultrasons qui désagrège le cristallin opacifié. L’enveloppe qui entoure le cristallin (sac cristallin) est préservée, elle recevra l’implant intraoculaire (lentille artificielle) remplaçant le cristallin détérioré.
L’intervention est pratiquée en ambulatoire sous anesthésie locale (utilisation de collyres anesthésiants ou injection d’anesthésiant au coin de l’œil). Un calmant peut être donné avant l’intervention pour éviter une éventuelle douleur au moment de l’anesthésie et pour réduire l’anxiété du patient. Cette opération rapide, sûre et efficace, dure entre 15 et 30 min.
Dans la majorité des cas (plus de 90 % des patients), la récupération visuelle est rapide et excellente dès le lendemain de l’intervention.

Chez certaines personnes, il faut attendre quelques jours avant que le résultat ne soit tout à fait manifeste. Toutefois, dans le cas de pathologies oculaires préexistantes (dégénérescence maculaire liée à l’âge ou glaucome), les résultats obtenus peuvent être inférieurs à ceux attendus.

Le suivi de l’intervention se fait par un premier contrôle des yeux dès le lendemain, suivi d’autres contrôles plus tardifs permettant de vérifier qu’il n’y a pas de complications post-opératoires. Ces complications (cicatrice insuffisamment étanche, une perception de mouches volantes, une sensibilité accrue à la lumière, etc.) sont peu fréquentes, mais dans de très rares cas, elles peuvent être sévères (décollement de la rétine, infection intraoculaire ou hémorragies).

Les patients peuvent reprendre leurs activités habituelles dès le lendemain de l’intervention tout en évitant de frotter ou de heurter l’œil opéré et en excluant la natation et toutes activités physiques intenses ou efforts violents deux à trois semaines suivant l’intervention.

Une coque oculaire protectrice est délivrée pour la première nuit. Un traitement par collyres antibiotiques et anti-inflammatoires est prescrit pendant 1 à 2 mois.

Dans le cas où l’acuité visuelle du patient n’est pas optimale et nécessite le port de lunettes pour lire ou pour voir de loin, la conduite automobile sera alors déconseillée pendant la période d’adaptation des verres correcteurs.


Un arrêt de travail peut être délivré par l’ophtalmologiste d’une durée variable suivant l’activité professionnelle du patient, l’existence ou non d’autres lésions oculaires et de la présence ou non de complications post-opératoires.

Après l’intervention chirurgicale

Le suivi de l’intervention se fait par un premier contrôle des yeux dès le lendemain, suivi d’autres contrôles plus tardifs permettant de vérifier qu’il n’y a pas de complications post-opératoires. Ces complications (cicatrice insuffisamment étanche, une perception de mouches volantes, une sensibilité accrue à la lumière, etc.) sont peu fréquentes, mais dans de très rares cas, elles peuvent être sévères (décollement de la rétine, infection intraoculaire ou hémorragies).

Les patients peuvent reprendre leurs activités habituelles dès le lendemain de l’intervention tout en évitant de frotter ou de heurter l’œil opéré et en excluant la natation et toutes activités physiques intenses ou efforts violents deux à trois semaines suivant l’intervention.

A la demande du patient, une coque oculaire protectrice à porter la nuit peut être délivrée. Un traitement par collyres antibiotiques et anti-inflammatoires est prescrit pendant 1 à 2 mois. Dans le cas où l’acuité visuelle du patient n’est pas optimale et nécessite le port de lunettes pour lire ou pour voir de loin, la conduite automobile sera alors déconseillée pendant la période d’adaptation des verres correcteurs.
Un arrêt de travail peut être délivré par l’ophtalmologiste d’une durée variable suivant l’activité professionnelle du patient, l’existence ou non d’autres lésions oculaires et de la présence ou non de complications post-opératoires.

Implants monofocaux et multifocaux

L’implant intraoculaire est une lentille optique remplaçant le cristallin naturel qui a été extrait pendant l’intervention de la cataracte. C’est un implant composé d’un matériau bio compatible qui ne vieillit pas dans le temps.

Le choix de cet implant est défini par le chirurgien et le patient avant l’intervention.

Les implants monofocaux standards

Ce sont les implants les plus utilisés. Ils permettent généralement de corriger la vision de loin. Une correction par lunettes permet de corriger la vision de près.

Les implants multifocaux

Il est possible chez certains patients d’utiliser des implants multifocaux qui permettent de corriger la vision de loin ainsi que la vision de près.